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Les mondes de Christa

Les mondes de Christa
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26 septembre 2007

DOSSIER SCHEFFER SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2007 spécial JACK THE RIPPER

Macnaghten_dessinLe samedi 29 septembre sur France 5 à 14 heures, vous sera présenté le Dossier Scheffer. Cette émission brossera en large l'affaire Jack L'Éventreur et sera animée par Arnaud Poivre D'Arvor. C'est une rediffusion de BABYLONE (mardi 07 août 2007, diffusée sur France 2) qui présentera toutes les solutions envisagées pour résoudre l'énigme. Toutes, sauf une...Jack L'Eventreur ne fut jamais retrouvé mais récemment identifié par une Française...

Trop récente pour être mentionnée, l'hypothèse émise par Sophie Herfort (voir le billet précédent) serait la plus probante à ce jour et contient plus de trente preuves contre un individu hors de tous soupçons. Cet homme fut un des patrons de Scotland Yard. Grâce à ses mémoires et aux lettres envoyées à Scotland Yard, la lumière est faite sur l'énigme la plus controversée de ces 120 dernières années.

CET HOMME CI-DESSUS QUI EST-IL ???? EST-IL UN DE NOS LOINTAINS AÏEULS OU L'HOMME LE PLUS RECHERCHÉ DE SCOTLAND- YARD ? SOUVENEZ-VOUS QU'ON NE VOIT JAMAIS CE QUI EST SOUS NOS YEUX !

POUR EN SAVOIR PLUS SUR CET HOMME :

http://www.myspace.com/jackleventreurdemasque

Jack était un "King" du marketing (tiens ça rime !) et de l'auto-promotion ! Ses fameuses lettres le prouvent.

Regardez, il semble nous montrer quelque-chose...Il s'embête pas le mec...

Pour celles et ceux qui se demandent, la représentation de Macnaghten (à gauche ci-dessous), n'est pas un "fake", ça vient de la revue Historia (édition de 1981).

Mac2HISTORIA

COUVJACK

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13 septembre 2007

Jack L'Éventreur, again ! Oooooh yes !

Photo_Yard

Voici quelques archives ultra rares...Au fait, savez-vous que l'identité de "Jack L'Éventreur" fait encore frémir Scotland Yard ?

    ET VOUS SAVEZ POURQUOI ?

-> 120 plus tard, c'est toujours une "patate chaude" ! ! !

Pour celles et ceux qui se souviennent de :

"Jack L'Éventreur démasqué" (Editions Tallandier), l'enquête menée par Sophie Herfort, il reste quelques miettes d'archives à grignoter. C'est une réjouissance pour les passionné(e)s d'affaires non résolues.

Cette fois, nous en sommes sûrs : "Jack" fut bel et bien de la police ! A la fois ennemi public N°1 et 3e plus haut gradé de Scotland Yard... 

Prenez la pause, "fellows"... Je vous invite à Scotland Yard !!!

LES ARCHIVES PARLENT...

William_Robinson1

William_Robinon_2Suite de l'article->

 

Tout comme l'agent James Harvey, le policier Murray Robinson aurait vu L'Éventreur (voir ci contre le témoignage de son arrière petit fils: William Robinson). Selon William Robinson, son arrière grand-père  aurait affirmé que Scotland Yard connaissait la vérité et que l'homme en question était un homme de L'Establishment, c'est exactement ce que dira le gradé Anderson (second de Warren) un peu plus tard...  Et ils ne sont pas les seuls à être persuadés. Les preuves s'accumuleront avec le temps. Lawende, Miss Long et même les officiels de l'époque (Monro, Anderson), tous savaient ! Ils sont une pléthore de témoins à avoir su. Mais les a t-on écoutés ? Qu'a fait la police de l'époque ? Que fait la police actuelle ? A part continuer à couvrir le secret du  monstre le plus recherché de l'histoire du crime ?

Mac_1mac_2Suite de l'article ->

 

Oui, c'est un spécialiste du tir, de la chasse et du tannage. Oui, il les a tuées, mais rien ne serait sans doute arrivé s'il n'avait subi le 28 août 1888 - trois jours avant les meurtres - une terrible humiliation de la part du préfet Warren, chef du Yard. Monsieur M.M entreprend alors de se venger du "Boss" ! Oui, Monsieur M.M. hait le patron mais nous savons qu'il hait aussi  les prostituées, il le dit dans ses mémoires. Dans les lettres envoyées à la police et signées "Jack L'Éventreur", il laisse entendre qu'il se servira de ces femmes pour atteindre sa "cible" car son mobile (c.f lettre du 19 octobre 1888) comme il lui dit lui-même, s'avère être : "la haine et le dépit contre les hommes du Yard" ! après qu'il ait été rejeté de Scotland Yard ! Pour en savoir plus, procurez-vous le livre de Sophie Herfort. C'est un ouvrage de référence.

JACK L'ÉVENTREUR C'EST LUI !

Macnaghten_photo_sepia

SON HISTOIRE, C'EST  ÇA ! :Jack_Couv_livre

5 septembre 2007

POUFS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI, UNE HISTOIRE FASCINANTE...

Jennifer Tilly,

Une fille qui a du chien,

...presque trop classieuse pour jouer les "poufs"

Jennifer_TillyL’origine du mot « puff » est antérieure à l’époque victorienne et désigne une réclame tapageuse, bonimenteuse, snob et extravagante. Cette expression évoque la nécessité de paraître du snob dans toute sa fatuité, sa vanité et sa bouffonnerie. Le mot est devenu à la mode grâce à Richard Brinsley Sheridan, qui dans sa pièce The Critic (1779) mettait en scène : « Mr Puff », reflet du bonimenteur, du mec qui se la raconte pour se faire "mousser", lui et sa marchandise.

             Très rapidement, le terme gagne la France. Au début, le mot désigne une publicité extravagante, trompeuse et apparaît tantôt sous sa forme originale « puff », tantôt sous ses formes dérivées (« pouf » ou « puf »). Le mot « pouffiasse » fait son apparition en 1874 et désigne une prostituée ou une femme grosse et vulgaire. Dans les années 80, on assiste à une résurgence du mot. « Pouf » succède à « pouffiasse » et ne désigne plus la prostituée mais la fille de mœurs légères au tempérament ‘garce’. C'est désormais une bécasse aux mœurs tapageuses, hyper maquillée, hyper coiffée (un brin « baby doll », années 60 revival), de surcroît provocatrice. C'est une "fi-fille" qui se la raconte et qui parie sur votre dos que le prochain sur la "liste" sera votre mec. En général, on la dit dépourvue de talent (mais elle en a un, sans quoi on en parlerait pas), infantile – cherchant à se faire mousser grâce à sa marchandise (ça vous dit quelque chose ?). La dite "marchandise" peut-être physique ("obus", tête de blondasse peroxydée) matérielle (grosse fortune) ou fictive (simulation de grosse fortune). De façon générale, la "pouf" est souvent une riche héritière tapageuse, d’apparence « gourde », style Paris Hilton. D’ailleurs, notons que la "pouf" se sophistique, se médiatise, cultivant son côté « bad girl chic et garce». Regardez Lindsay Lohan, et ses multiples arrestations pour conduite en état d'ivresse. Miss Hilton et Naomi Campbell ont fait chorus, cette dernière s'est même "spécialisée" dans le matraquage au téléphone portable ! Il faut savoir que la pouf actrice ne sera jamais une star, mais plus sûrement une starlette et que de plus en plus, le phénomène « pouf » se démocratise et alimente les sketches. Les comiques français ont exploité le filon. Je vous renvoie aux happenings de Axelle Laffont… Quoi qu'il en soit sachez que pour la séduire, il faut lui offrir la collection complète des feuilletons des "Feux de l'amour", "Gloire et Beauté" et les DVD collector de tous les  concours de beauté "Miss France", miss Univers" et de ravalages de façade existant sur le marché. Pensez aux concours de "Miss Swann". Et à défaut, achetez-lui une tonne de revues people : "Voici ou "Closer". Si elle aime la littérature, achetez lui des "Harlequins" de poche ou des bonbons "Harlequin", ça aura le même effet. Et si vous êtes friqués, prévoyez un budget assez large pour financer ses passages intempestifs sur le "billard".

         Finalement, il y a un dénominateur commun à toutes ces nanas : la pouf provoque chez autrui de lourdes démangeaisons. Le mieux c’est de parodier ce qui dérange et de laisser sa main dans sa poche, les ami(e)s…Il y a des poufs qui sont sympas et rigolotes même si leur rire de hyènes est parfois insupportable. Il y en a une que j’admire (riez pas), c’est Jennifer Tilly, la « Maryline Monro » brune un peu sexy qui jouait dans Bound (1996), un thriller génial et dans Chucky, une daube géniale où elle tenait le rôle de la fiancée de Chuck’ et faisait la voix de ‘Tif’ (Tiffany) lorsqu’elle était matérialisée en poupée (complice d'un "Tinou" psychokiller). D’ailleurs pour celles et ceux que ça intéresse, je suis capable de mettre en scène et d’imiter les voix de ces personnages. Hélas, cette performance amuse autant qu’elle effraye. Je vous épargnerai le spectacle…

4 septembre 2007

LES RECETTES DU JOUR : IRISH STEW & TRIFLE

BLOG__PHOTOS_002 <----- IRISH STEW

     Sublimement bon ! C'est le mot d'ordre ! Voici deux recettes qui ne sont pas près de quitter mon tiroir, ni mon terroir :

Le Irish Stew et le Trifle, le plat de résistance et le dessert...

Commençons par le plat,  c'est un plat national irlandais comme son nom l'indique. En voici les ingrédients  pour 6 personnes : 1,5 à 2 kgs d'épaule d'agneau - sans gras - coupée en morceaux de deux centimètres environ, trois poireaux débités en rondelles, 2 carottes coupées pareillement, un oignon haché, une gousse d'ail écrasée, deux cuillères à soupe d'huile végétale, un cuillère à soupe de coulis/purée de tomates, un lit de bouillon de boeuf, une cuillère à café de romarin, deux cuillères à soupe de persil haché, une boîte de flageolets ou 100 grammes d'orge perle, sel, poivre et maintenant au travail  !!!

INSTRUCTIONS :

- Préchauffez le four à 150 ° C (th 5).

- Chauffez la moitié de l'huile dans une casserole, faites revenir l'oignon, les carottes, les poireaux, l'ail, le sel et le poivre durant 5 petites minutes. Puis, ôtez-les du feu !

- Faites chauffer le reste de l'huile dans un récipient à fond profond, genre faitout et faites revenir la viande jusqu'à ce qu'elle dore ou qu'elle "bronze" un peu .-)  Ajoutez le bouillon, les légumes, le romarin et la purée de tomates. Portez à ébullition, couvrez et enfournez 1 heure.

- Sortez le récipient du four et dégraissez le plat. Incorporez la moitié du persil finement haché, les flageolets (ou l'orge perle, au choix) et ré-enfournez le tout pour une heure supplémentaire. (n.b :J'espère qu'au préalable, vous aurez pensé à égoutter les fayots avant de les ajouter à la viande pour la cuisson définitive !)

- Sortez le récipient du four, "Défournez", donc...:-). Vérifiez l'assaisonnement (prenez garde de ne pas vous ébouillanter la tronche). Ajoutez le reste de persil. Servez avec du mash et régalez-vous !!!

ON TERMINE PAR UN BON TRIFLE...

Attendez, je récupère une photo du numérique et je reviens...(ben oui je photographie ce que je bouffe et alors, y-en a bien des fétichos qui collectionnent des nanas à poil !!! Vous croyez que c'est mieux ?)

PHOTO_TRIFLE

   <-----LE TRIFLE

  Et arrive le dessert... plus érotique que jamais...

Voici pour vous servir...une vieille recette anglaise qui devrait vous faire voyager un peu...C'est un régal, là encore...

Préparation pour 6 personnes.

Sortez 12 petits verres ou 6 coupes à glaces de l'armoire déjà pillée de grand-mère (cf. ci-dessus)

- Ingrédients : 200 g de framboises, une petite génoise, 15 ml de xérès, un pot de confitures (250g) de framboises, 30 grammes d'amandes effilées grillées, 20 cl de crème fouettée.

- Préparation de la crème anglaise : 20 cl de crème fraiche, 3 jaunes d'oeuf, 20 g de sucre en poudre, une grande cuillère à café de Maïzena, deux gouttes de concentré de vanille ( extrait).

Instructions :

- On commence par la crème anglaise : chauffez la crème fraîche dans une casserole jusqu'aux premiers signes de l'ébullition. Dans un bol : mélangez jaune d'oeufs, maïzena, sucre et concentré de vanille. Battez le tout jusqu'à obtenir une mixture homogène, presque blanche et onctueuse. Incorporez la crème fraîche, chauffée lentement, en remuant avec votre spatule en bois.

- Fourrez la prépa dans la casserole. Cuisez à feu doux jusqu'à épaississement du mélange qui doit adhérer un peu au dos de la cuillère. Ne portez pas le tout à ébullition sinon la crème va cailler, bande de saligots ! Versez la crème dans un bol. (pour ça, pillez encore l'armoire de mère-grand)

- Découpez la génoise en tranches légères, tartinez-les de confiture de framboises. Coupez-les en petits morceaux et placez-les dans le fond des verres ou des coupes...

- Ajoutez une cuillère à café de Xérès dans chaque coupe et quelques framboises sur le dessus. Versez la crème anglaise tiède sur les framboises et  recouvrez avec de la crème fouettée ou de la Chantilly la  jolie mixture. Le dessert est à servir, frais !

Bon appétit et régalez-vous ! Si vous cuisinez ces plats, pensez à dire à votre conjoint que vous avez piqué ces recettes sur mon blog, merci ! Demain, c'est cours d'étymologie. Je vous donnerai un cours sur l'histoire des "poufs"(poufiasse,"puff"...) en rappelant qui furent les pionnières du mouvement et celles qui ont médiatiquement repris le flambeau (Paris Hilton, Nicole Richie etc...) de façon pas toujours géniale d'ailleurs...

A j'oubliais, à la revoyure les "enflures" ! (pas la peine de s'énerver, c'était pour la rime) Cette fois, je m'en vais...

26 août 2007

FEU CRIMINEL !

      Je ne glisserai aucune photographie aujourd'hui. La mort de 61 personnes, brûlées vives dans cet incendie terrible au sud de la Grèce (Péloponnèse) m'a beaucoup attristée. Le site d'Olympie a été épargnée mais le bilan risque de s'alourdir si le feu n'est pas maitrisé au plus vite. Une soixantaine de pompiers français sont partis ce matin, en renfort, ainsi que d'autres collègues européens. Pourvus de canadairs (bombardiers d'eau) et de matériel de pointe, espérons qu'ils puissent endiguer le fléau avant qu'il ne fasse d'autres victimes. L'incendie est d'origine criminelle. Cet acte gratuit est non seulement révoltant mais devrait être puni de façon exemplaire. S.V.P. Observons une minute de silence pour les malheureuses victimes de la bêtise humaine.

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15 août 2007

Au coin d'un feu et d'un lac

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    Aujourd’hui, j’ai décidé de vous emmener faire un tour dans le Vermont (Nouvelle -

Angleterre), un endroit ravissant que j’eus le plaisir de visiter il y a quelques années de cela. Le Vermont est un état du Nord-Est des Etats-Unis, bordé par la province canadienne du Québec, à l’est par le New Hampshire, le Massachusetts, au sud de l’Etat de New-York à l’ouest. Pour m’y rendre, mon accompagnateur et moi étions partis de New-York, très tôt le matin, dans une Chevrolet de location, une de ces voitures automatiques qu’un gamin de 5 ans pourrait conduire. Nous nous étions arrêtés à Sarratoga pour déjeuner dans un restau du nom prédestiné de 'Professor Moriarty'.

   La première impression que j’eus en arrivant dans le Vermont, était un sentiment de sérénité incroyable. C’était l’été et le lac Champlain ( 200 km de long pour 19 km de large) luisait comme une émeraude sombre, cernée d’arbres centenaires : des érables, des chênes pour la plupart. Des petits îlots étaient disséminés autour du lac. Je ne peux décrire ce que j’ai ressenti. C’était comme un soulagement, comme si je revenais chez moi et que je redécouvrais le paysage, au terme d’une longue absence. C'est comme lorsqu’on ouvre les volets de sa maison pour aérer, au retour des vacances.  C’était indescriptible. Il y a un autre endroit qui me fait le même effet, c’est Londres, mais là encore ce serait comparer le jour et la nuit, deux destinations qui n’ont rien à voir. Ici, dans le Vermont, toute la nature se déploie harmonieusement, des boiseries partout, des cabanons, des pierres étranges comme si elles appartenaient au site, aux habitants peut-être même aux ancêtres. Chaque chose avait sa place. J’étais venue en visite dans une famille américaine qu’une de mes ex-connaissances new-yorkaise m’avait présentée et après cette halte, on devait repartir pour Montréal.

     Nous avons passé une soirée que je n’oublierai jamais. De temps en temps, il m’arrive de penser au visage d’un des fils de la famille avec qui j’ai longuement parlé, le soir de notre arrivée. Il était un peu plus jeune que moi, il terminait ses études. Il aimait la musique, spécialement les airs de guitare un peu rétro, au coin du feu. Après le dîner, je lui avais demandé de me jouer « Spanish caravan » des Doors, un air qu’il a su jouer à la perfection. Juste avant cela, nous avions passé en revue la peinture américaine, la musique pop et les plaisirs de la table car ce soir là je leur avait concocté pour lui et sa famille un excellent repas à la française (moules à la crème, arrosées de Gewurtz). Je me souviens lui avoir promis un C.D de Gainsbourg. Il m’avait laissé son adresse mais je ne lui ai jamais écrit, alors que nous nous entendions si bien. A cette époque, je traversais une passe difficile et je m’étais réconciliée avec mon petit ami Olivier, à mon retour en France. A cette époque, nous avions une vingtaine d’années. Cependant, Je n’oublierais pas l’expression de ce visage atemporel qui me semblait si fraternel, ce très beau garçon aux cheveux blonds et aux yeux d’un bleu profond qui semblaient dire : « je compte bien  jouer jusqu’au bout de la nuit ». C'était au coin d'un feu et d'un lac.

13 août 2007

'Ratatouille', ça me gratte les ........

ratatouille_1

La veille au soir, j'ai visionné au cinoche la dernière production Disney/Pixar, je veuxRatatouille parler de 'Ratatouille' réalisé par Brad Bird, le roi de la 3D. Inutile de partir dans de trop longs discours. Je lui mets ***** !

Le concept : Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef cuisinier

    Un seul mot d'ordre : courez le voir ! C'est génial !

On y découvre grâce un rat : 'Rémy' comment la gastronomie française s'organise dans les coulisses des grands restaurants. Petite parenthèse, le chef cuisinier fantôme : Auguste Gusteau rappelle fortement Bernard Loiseau dans sa destinée tragique (retrait d'étoiles = suicide). Revenu d'outre-tombe, le facétieux revenant-cuisto va aider le rat à exploiter au mieux son don. Au milieu de cette affaire, un chef nettement moins sympathique... Skinner : petit, au teint bilieux et au tempérament acariâtre a pris la relève du grand Gusteau et fait l'enfer à ses subalternes. Vous me direz qu'est-ce qu'un rat fait au milieu de tout cela ? Et bien le rat s'est retrouvé malgré lui entraîné dans des péripéties. Pris en chasse avec toute sa famille de rats par une octogénaire armée d'un fusil, lui et sa famille se perdent de vue au moment où ils s'enfuient dans les égoûts. Rémy atterrit, seul, sous les fondations d'un des plus grands restaus parisiens et la suite des événements va l'amener directement dans les cuisines du 'Gusteau' où il va aider le jeune commis Linguini (du nom de cette pâte plate et lisse, fabriquée dans le Sud de L'Italie) à préparer de délicieux mets. Seul problème : Linguini n'y connait rien en cuisine, il est plutôt 'nazbrock', plus naïf que Marylin Monroe et plus gaffeur que Pierre Richard réunis. Le rat - conforme à sa réputation d'animal intelligent et débrouillard - va devoir ruser pour le guider au mieux entre les épices et les aromates. 'Rémy' est doté d'un odorat extraordinaire et d'un don pour manier l'alchimie culinaire et croyez-moi, il n'est pas sans famille. Il s'entoure d'une armée de rats qui essayent de le détourner de sa vocation et de le ramener aux obligations familiales. Mais le rat n'en démord pas, et comme disait le veux Gusteau:"Tout le monde peut cuisiner !", concept art-total assez proche des idées de Marcel Duchamp. Clin d'oeil culinaire à l'art contemporain ? Forte de cette démocratisation de l'art, le duo de choc (Linguini/Rémy) s'y met et la sauce prend si vous me passez l'expression. Le rat comme celui qui n'y connaît rien en cuisine puisque "tout le monde peut cuisiner !" mettent les petits plats dans les grands... Belle leçon de vie. Ce film est très touchant, car les personnages sont en demi -teintes et en particulier Anton ego, le critique gastronomique qui n'est pas le méchant qu'on croit, je pense aussi à ce petit chef au 'féminin' Melle Colette Tatou qui montre la difficile acceptation des femmes dans ce milieu réservé aux hommes. Les rebondissements sont étourdissants et la subtilité avec laquelle le sujet fut traité est absolue. La prod a fait appel à de vrais cuisiniers pour s'imprégner de la cuisine française. Et pour ceux un peu narcissiques comme moi qui voudraient savoir comment les ricains voient la France, faites -vous plaisir...Il y a un secret de famille à découvrir dans ce film d'animation et une belle histoire d'amour basée sur la confiance et l'esprit d'équipe. Globalement, cette super prod s'apparente à un film normal (pas en 3D) tant le vérisme des images et la beauté du graphisme est sans faille, jusqu'au moindre poil d'oreille des rats, et le battement de coeur accéléré de ces charmantes bestioles. Le rat 'Rémy' est mignon pour son espèce mais Linguini, c'est le fruit d'un croisement maudit entre Woody Allen et Stéphane Bern en plus jeune; le contrôleur sanitaire ressemble à Gérard Jugnot. Seule remarque : Les américains nous voient en Européens plus qu'en Français, alors les personnages ont des gueules de ritals un peu amochées, sinon tout va bien. Petite confidence entre ami(e)s, je me suis beaucoup identifiée au rat, j'ai reconnu un certain nombre de scènes et de personnages -rats qui me rappelaient des membres très proches de ma famille et puis toute la thématique liée à la difficile acceptation de la vocation artistique dans certains milieux traditionnels. C'est gravoche docteur cette identification au rat ?

En tout cas, je place ce film ex-aequo avec le 'Roi Lion', dans un genre tout à fait à part...Ce film d'animation c'est sur l'art et c'est de l'art !!! L'art c'est aussi parfois du lard ! Avis aux artistes et à ceux qui les aiment !

11 août 2007

LES POUFS LES PLUS 'TRENDY' DE SAINT-CYP'

                    WANTED !!!   Wanted4

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Saint_Cyprien_avec_Mag_073bis

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Signe particulier :

Crèchent dans les marinas et squattent accessoirement les piscines d'hôtels luxueux (5 étoiles) quand la piscine de leur résidence n'est pas chauffée à leur convenance. Achtung ! Danger !!!

   Je vous présente Miss M. (la brune aux yeux verts) & Miss S. (la blonde aux yeux noisettes), deux délurées en quête de 'trendy attitude'. Sur cet instantané, elles ont l'air plutôt contentes les poufs. Quoi de plus normal quand on vient de gagner une somme rondelette au casino du coin, dans lequel on est fourré(e)s tous les soirs pour survivre à l'ambiance familiale du 2e port de plaisance de la Méditerranée (3e port européen). Les célibataires étaient plutôt rares dans ces contrées lointaines, la belle vie coûte chère... Bref, les flambeuses s'essayaient aux jeux d'argent (roulette, machines à sous...) pour gagner the pactole et accessoirement pour perdre et se faire consoler, mais ça c'était plus rare...

   Pour fêter leur chance insolente d'avoir décroché par deux fois (sur trois) la 'timbale', elles se sont offert un bon poulet rôti et quelques moments de 'dance attitude' dans une paillote côtière du nom 'd'Al Trayou' à moins que ce soit 'Al Trou' comme on dit dans le 'Bouchenois'. Ambiance détente pour les jours qui ont suivi. Ces vacances plutôt sages furent propices à un bon cocooning. Au programme : pierre d'alun, roulée sous les aisselles (non cancérigène) et masque argileux astringent devant une bonne biniouse, sortie tout droit du mini frigo de la convivialité. Seulement, il y avait comme une c.....e dans le pâté, les filles n'étaient pas d'humeur 'funky'. Elles examinèrent leur garde-robes, c'était décidé. Tous les soirs, elles sortiraient sur le port en tongs et paréo. Apprêtées et rafraîchies, elles exultaient. Lors d'une soirée un peu spéciale, elles ont fait marche vers une boîte VIP dont on taira le nom et qui fut la propriété d'un célèbre ex-chanteur à minettes des années 80. Posant à l'accueil devant la réplique d'un célèbre monument - hymne à la liberté - les girls ont pénétré dans 'l'antre diabolique'. Franchissant l'étape des gorilles sélectionneurs, elles se sont retrouvées dans un continuum dévolu au Kitsch avec arcades médiévales et ambiance à faire frémir Rob Zombie. Survivant à une propagande de magnums de vieux scotchs industriels et de 'Nicolas Feuillatte' éventés, c'en était trop. A ce rythme là, elles auraient préféré - mille fois - se rouiller la carcasse en buvant du 'Château la pompe' ou se compromettre avec du Champomy pas frais. Elles en ont fait leur deuil. Obscurément vaillantes, et d'un pas alerte, elles s'extirpaient de la boîte à décor pour 'mad movies' ratées, au bout de vingt minutes d'obervations silencieuses. Piste désertée et platine en berne, c'était le coup de grâce. Bilan : les poufs s'étaient relookées en trendy girls provocantes pour des pécadilles, et se sont retrouvées - ni une ni deux - devant la téloche avec une rediff de 'Nip tuck' (spécial Catherine Deneuve) vêtues d'une robe de chambre de grand-mère. Les beaux atours avaient rejoint la penderie, l'art de la séduction avait fait place à l'art du quotidien. Elles étaient presque trop contentes qu'il n'y ait pas eu de trentenaires potables à 'grailler' sur le port, ni même en boîte. Sans quoi, elles auraient dormi trop longtemps et auraient loupé les feux de l'amour qui commencent à 13h50 et manqué la fameuse scène où Ashley Abbott décide de réveler à Victor Newman qu'il est le père d'Abby. Au delà de ces considérations essentielles, un constat terrible émergeait au milieu de toutes ces aventures, certes ennuyeuses au fond. De jour comme de nuit, le port était devenu le refuge des ados boutonneux et ceux des parents de ces mêmes ados boutonneux. C'était une catastrophe car après l'afflux de plaisanciers retraités, elles s'étaient jurées que plus rien ne les atteindrait de la sorte.

    Le lendemain, prise de conscience amorcée, les miss 'décollaient' pour Perpignan, avec au programme : une visite savoureuse du Palais des rois de Majorque. Elles décidaient de se cultiver un peu et de visiter ce site tant convoité. Elles voulaient être les "rois du monde", les 'kingresses' of the world, the 'queens' quoi ! Alors, elles sont montées pour voir s'il y avait de la lumière. Et elles y sont parvenues et ont vu qu'il y avait bel et bien de la lumière. Au sommet de la Tour du palais, le Mont-Canigou (2784,66 mètres) était visible mais elles virent qu'en contrebas, ça avait l'air plus intéressant, alors elles sont redescendues. Dans la cour d'honneur, des alcools 'faits maison' étaient prêts pour la dégustation: muscats et autres nectars liquoreux de la côte vermeille narguaient déjà les papilles de nos bougresses. Avant cela, elles s'étaient laissées tenter par quelques délicatesses régionales, situées dans le centre-ville de Perpi'. Sur place, le tourisme bobo, hebdo, bédo, abdos, gros lolos et le shopping tout azimut était de mise, ces demoiselles ont même 'dévalisé' une boutique sympa : achat musclé de sac Givenchy + pendants d'oreilles en argent, signés Christian Lacroix pour la blondasse dégénérée et sac blanc Lanzetty 1848 + bracelet vermeille, griffé Salvatore Ferragamo pour la brunasse excentrique, de quoi réparer le malaise 'mad movie' de la veille. D'un pas volontaire en sortant du magasin, les bras chargés d'emplettes, elles se hasardaient à remonter la rue Saint-Jean, adjacente au Castillet et pour ainsi continuer librement à opérer en mode achat d'impulsion. Mais le temps passait...Tout à coup, elles avaient si faim qu'elles se sont arrêtées dans une obscure boulangerie avec à l'intérieur - un psychokiller-poète complètement pêté comme un coing qui les a harassées de questions débiles, du genre "D'où vous venez ?" tout en leur faisant des propositions indécentes, au point que complètement flippées, elles sont ressorties en méditant sur le contenu des pains au chocolat et n'en ont avalé qu'une bouchée, en priant que le mec ait eu son CAP avant d'expérimenter l'art d'enfourner. La blonde inquiète dit à la brune : "Ils ont un goût bizarre ces pains, ils piquent un peu la langue." Court silence avant l'assenage : "Dis, tu crois qu'il aurait eu l'audace de se branler dedans ?". Réaction panique de la brune, fin de polémique. Le boulanger-poète était plutôt mignon mais complètement barré. Il avait rendu la monnaie à leur avantage et avait proposé à l'une d'elle d'accepter de le revoir en d'autres circonstances, ce qui avait enclenché les doutes, ça et le regard libidineux de renard crevé qu'il jetait en permanence sur elles. Plutôt crever. Il avait fait le tour de son comptoir et s'était approché d'elles en renaclant bruyamment. La main sur la clenche de porte, les poufs ont fui comme une volée de moineaux, emportant les pâtisseries suspectes avec elles... pour alimenter les poissons du lac marin de St-Cyp' (pour le retour). Lait d'alose ou sel de guérande, elles ne sauraient jamais ce qu'il y avait d'incorporé à cette pâte étrange, presque molle et qui ne ressemblait pas aux habituels pains au chocolat que le chef pâtissier confectionnait avec amour. il était peut-être bien là le problème, si le pain n'était plus confectionné avec amour, avec quoi l'était-il, à défaut de toute autre chose ? Quel ersatz pouvait bien s'y substituer ?

    L'événement oublié ou passé sous silence, de retour à St-Cyp', le dernier jour, elles se sont mises au ménage dans l'appart tout en devisant gaiement sur le pallier avec les résidents et leur nouveau gardien. Avant de leur claquer gentiment la porte au nez et de se remettre au rangement, elles ont repensé à leur dernière pêche aux canards sur le port. C'était y-a trois jours, les filles avaient gagné un truc girly en plastoc devant les yeux effarouchés du forain et quand le double d'Ivana Trump s'est pointé pour tenter de savoir où elles avait acheté ces délicatesses bijoutières, elles n'eurent d'autre choix que de répondre en choeur : "dans une pochette surprise, M'dame". Reprenant leurs esprits, elles furent contraintes de contempler l'ardeur de la tâche qui les ramenait à la triste réalité. C'était le foutoir : des ballerines ensablées et des slips dégueus 'délastiqués' jonchaient le linoléum du hall.  Courageuses, elles ont limité la casse et se sont mises à l'oeuvre avec une rare efficacité. Au bilan : 8 heures de boulot non stop, de vraies stakhanovistes de l'ère libérale. Au programme:  balayage intensif à se fracasser la colonne vertébrale sans se faire mal, nettoyage manuel des fringues. Dix minutes avant le grand départ, elles vérifiaient les armoires pour s'assurer qu'elles n'avaient rien oublié et constataient avec effroi que la plus grande surface de rangement recelait un trésor inestimable : un aspirateur et une machine à laver portative...Je vous laisse méditer sur ces quelques oisivetés bien profondes...

Quelques-uns de leurs délires vous aideront à comprendre les mécanismes internes qui les régissent et ce pourquoi elles en sont arrivées là, mais jugez plutôt la médiocrité de l'espèce 'pouf', une espèce faite pour durer où qu'elle soit, quoi qu'elle fasse.

Peut-on parler de...génie de la médiocrité ? N'est-ce pas une faute de goût que d'avoir bon goût ? A vous de juger ou même de philosopher...

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Drôles de jambes...drôle de glace,  Perthus                                                                                                                                                                  

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Alors ! Heureuses les girls ?    

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                                Vue du balcon, marinas des Capellans (résidence voisine), ambiance 'Melrose Place'

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Une crise d'enfantillage ?

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           Un poulet récalcitrant ?

   Palais des rois de Majorque, Perpignan                               

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Le Mont Canigou, vu du Palais

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Retour à St-Cyp', au soleil couchant...

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La suite des "poufs adventures" à la prochaine édition...

 

1 juillet 2007

LES RUES DE JACK L'EVENTREUR

J'ai pensé qu'après avoir parlé de "Jack L'Eventreur démasqué", vous seriez peut-être tenté(e)s d'aller faire un saut dans les rues de Whitechapel où le fameux serial killer étendit son règne de terreur. C'était en 1888 à Londres, le monstre assassina sauvagement cinq prostituées, toutes sans le sou et toutes tombées sous les coups terribles de "Jack". Les photos suivantes montrent l'emplacement des crimes, avec leur configuration actuelle...Boooohhhh, n'ayez pas peur !

La première victime est Mary-Ann Nichols...

  1. Durward street, anciennement Buck's Row, dans L'East-End. C'est dans cette rue que le corps de la malheureuse Mary-Ann Nichols fut retrouvé, le 31 août 1888. Elle fut la première victime de L'Eventreur...

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<—  1. Durward Street

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     La seconde victime Annie Chapman fut assassinée au niveau du n° 29 de Hanbury Street, son corps fut découvert le 08 septembre 1888 dans une petite cour obscure. 119 ans plus tard, dans cette rue, les magasins et restaus hindous pullulent; on y trouve même une excellente boutique pour femmes qui vend des fringues vintage assez sympas.

     2.   Hanbury Street où fut retrouvé le corps de la malheureuse Annie Chapman, le 8 septembre 1888. Sa tête ne tenait plus qu'à un fil...

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<— 2. Hanbury Street

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    Berner's Street, le 30 septembre "Nuit du double meurtre", le corps de la malheureuse Elizabeth Stride dont le corps n'a pas subi les mutilations habituelles était retrouvé dans la cour d'un Club fréquenté par des ouvriers (I.W.M.E.C). "Jack" n'a pas eu le temps de s'attarder sur la malheureuse victime. Il fut dérangé par l'arrivée inopportune d'un poney, celui d'un camelot qui dérangea vraisemblablement le tueur maudit en pleine action.

    3. Cour de Dutfield, à Berner Street où la pauvre Elizabeth Stride fut égorgée à la va vite. C'était au soir du 30 septembre, un air de polka flottait dans l'air....Trois quart d'heures plus tard, l'assassin, dans la même soirée s'en prenait à une autre ...Il est furieux d'avoir été interrompu avec Stride...

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<— 3. Berner Street

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  La quatrième victime Catherine Eddowes fut retrouvée morte le 30 septembre, dans Mitre Square. La cour en question a très peu changé. Cette victime fut davantage mutilée que les précédentes. L'assassin a emporté la moitié de son rein pour l'envoyer quelques temps plus tard au chef du comité de vigilance : George Lusk....

   4.  Dans le goulet obscur de Church Passage, une femme d'âge mûr guide son client vers Mitre Square, elle ignore qu'elle vit ses derniers instants...Elle se prénomme Kate, c'est une femme ravagée mais vive d'esprit et de tempérament... Le corps de la malheureuse Catherine Eddowes fut retrouvé, la gorge tranchée comme toutes les autres. Elle sortait d'une cellule de dégrisement (poste de police Bishopsgate) quand elle fit une très mauvaise rencontre...

Mitre_Square_1

<— 4. Mitre Square

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   Et enfin, celle qui fut l'objet de tant d'acharnement : Mary Jane Kelly, la plus jeune de toutes car elle n'avait que vingt-cinq ans. Le corps de la malheureuse fut retrouvé dans un bien triste état, dans sa chambre du 13 Miller's Court à Dorset Street par un certain Bowyer venu récupérer l'arriéré impayé de la belle. C'était le jour du Lord Mayor's show, un jour qui aurait dû être celui d'une célébration...

   5. La pauvre Mary-Jane Kelly - dont le corps fut terriblement mutilé - a définitivement choqué l'opinion lorsque ce matin du 09 novembre, elle fut retrouvée sur son lit dans un état indescriptible. Le Dr Bond, dans son rapport d'expertise médico-légal relèvera un détail horrible : l'assassin lui a ôté le coeur et s'est volatilisé avec l'organe de la jeune prostituée. Miller's court est aujourd'hui un parking...

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<— 5. Whites Row

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Voici les cinq malheureuses victimes, tombées sous les coups mortels de Jack L'Eventreur :

La victime n° 1 : Mary - Ann Nichols

victims_nichols

La victime n° 2 : Annie Chapman

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La victime n° 3 : Elizabeth Stride

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La victime n°4 : Catherine Eddowes

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La victime n° 5 : Mary Jane Kelly

victims_kelly   

   

    Et en bonus, Dorset Street à l'époque des meurtres. On y aperçoit quelques résidentes, parmi elles des voisines probables de cette pauvre Mary Jane Kelly. Sur son corps et sur le mur de sa chambre - ultime provocation - Jack laissa ses initiales : "M.M." et quitta définitivement la scène du crime... La question est de savoir pourquoi, le "monstre" s'arrête brutalement de tuer après deux mois et demi de règne acharné ?

b24_216_DORSET_STREET

La réponse à cette énigme policière se trouve dans Jack l'Eventreur démasqué (Editions Tallandier) par Herfort Sophie....

(c.f.plus bas)....

23 juin 2007

« DANS LA DÈCHE A PARIS ET A LONDRES »

Orwell

« Rue du Coq-d'Or, Paris, sept heures du matin. Une succession de cris furieux, perçants, en provenance de la rue. Madame Monce, qui tient le petit hôtel situé juste en face du mien, apostrophe une locataire du troisième. Elle est campée sur le trottoir, pieds nus dans ses sabots, mèches grises en bataille.

Madame Monce - Salope ! Salope ! Combien de fois que je t'ai dit de pas écraser les punaises sur la tapisserie ? Tu peux pas les flanquer par la fenêtre, comme tout le monde ? Putain, salope !

La locataire du troisième - Vieille vache ! »

***

Je me rappelle de lui, de George Orwell ou plutôt de ce que j'ai lu de lui. C'est un journal de voyages, celui d'une descente dans le monde des trimardeurs. Un type, un peu dans le trip de Jack London lorsqu'il écrivait Le peuple des abysses a voulu savoir ce qu'était la vie des « petits », de Paris à Londres (la 'France d'en bas' sauce Raffarin, avant la lettre). Alors, il a essayé. Plongeur dans des restaus parisiens, il dresse un portrait acerbe des milieux hôteliers et ceux de la restauration du Paname de la fin des années 20. Avec son copain russe Boris à l'allure martiale mais à la « beuje » bouffée par des problèmes d'arthrite, les deux lascars essayent de s'en sortir. Les combines sont reines, les escrocs sont rois et les cafards sont les principaux protagonistes. L'oeuvre n'a pas pris une ride. Et la ride n'a pas pris d'élastine. Mais ça fonctionne. Si on transpose, c'est l'univers thématique et contemporain de Fast Food nation, le film de Richard Linklater shaké avec l'ambiance du Vau-l'eau décadent de Karl Joris Huysmans avec un zest du Peuple des abysses de Jack London, un univers post 19e encore latent...

L'histoire de ce British plutôt excentrique se termine à Londres avec les dormeurs de L'Embankment, l'armée du salut et l'histoire sordide de la « corde à deux pences ». Des lascars dorment sur un banc et comme il est interdit de dormir – en journée – à Londres dans les espaces publics, dès cinq heures du mat', un "valet" coupe la corde et tout le monde r'descend. C'est mieux qu'un réveil sous chicorée. C'est dur, drôle et sans complaisance et c'est une considération inactuelle. L'oeuvre d'Orwell est réactive et fait encore grincer des dents, même à notre époque ou la misère est protéiforme.

***

BIO DE GEORGE ORWELL

Né en 1903 au Bengale, mort à Londres en 1950, George Orwell de son vrai nom Eric Blair (issu d'une famille anglo-indienne) a étudié au Collège d'Eton. Son diplôme en poche, il s'engage dans la police Indienne impériale de Birmanie, mais en démissionne six ans plus tard afin de se livrer corps et âme à l'écriture. A son retour en Europe, il publie ses premiers balbutiements littéraires et une de ses oeuvres phares : Dans la dèche à Paris et à Londres (1933), inspiré par un séjour tumultueux à Paris, teinté de paupérisme.

En 1936, Orwell  prend part active à la guère civile espagnole parmi les milices trotskistes du P.O.U.M (Parti ouvrier d'unification marxiste), il ressort ébranlé au niveau de ses convictions et en témoigne dans Hommage à la catalogne...

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